Aquasalt

AQUASALTDes indicateurs pour mieux gérer les zones humides

Financé par ERANET MED et coordonné par l’UPPA, le projet AQUASALT étudie l’impact des activités humaines et agricoles en milieux arides et semi-arides.

Les ressources en eau deviennent une préoccupation majeure pour l’ensemble de la planète, en particulier dans les zones géographiques arides et semiarides soumises à une pression agricole forte. C’est notamment le cas du pourtour méditerranéen caractérisé par une rareté et une disponibilité restreinte en eau. « Nous savons que les activités humaines et agricoles ne sont pas sans effet sur les ressources en eau et les écosystèmes de ces environnements très particuliers, mais nous manquons à ce jour d’indicateurs fiables pour mesurer très précisément leur impact », observe  Robert Duran, professeur en microbiologie à l’Institut des sciences analytiques et de physicochimie pour l’environnement et les matériaux (IPREM). Une carence que le chercheur entend bien pallier, avec le soutien du programme européen ERANET MED, en coordonnant depuis septembre dernier le projet AQUASALT.

Les moyens mobilisés sont à la hauteur des enjeux puisque le projet réunit une vaste équipe de recherche rassemblant des scientifiques européens (France, Espagne), maghrébins (Tunisie, Maroc, Algérie) et américains (USA). Les activités du projet AQUASALT seront réalisées sur deux zones protégées par la Convention de Ramsar relative à la conservation et l’utilisation durable des zones humides. D’une part, la vallée centrale de l’Èbre (Gallocanta et Monegros, Aragon, Espagne). D’autre part, le complexe hydrologique du lac Ichkeul / lagune de Bizerte (Tunisie). L’IPREM s’attellera à l’analyse microbiologique de la diversité moléculaire.

« Le principal objectif est de caractériser l’impact des activités agricoles sur les communautés microbiennes afin d’établir des indicateurs microbiens pertinents. De tels bio-indicateurs, adaptés à l’apparition de la salinité, devraient fournir des informations essentielles pour évaluer la santé environnementale et mieux gérer ces zones humides si singulières. »

Contact :

robert.duran @ univ-pau.fr