La lumière dans l’art depuis 1950Figures de l’art 17
Collection : Figures de l'Art (FA) (n°17)
Éditions : Presses Universitaires de Pau et des Pays de l'Adour (PUPPA)
- Papier (broché) : 19€
Résumé
Depuis les années 1950, la lumière réelle – naturelle ou artificielle – est devenue le matériau privilégié de très nombreuses pratiques artistiques contemporaines, qu’elles proviennent de la peinture, du cinéma ou de la photographie, qu’elles soient associées à l’architecture, à la danse ou aux technologies modernes de communication. Certes, la lumière a toujours été un objet de représentations symboliques fortes, associées au pouvoir de la divinité et/ou du roi. Mais si la lumière a ce pouvoir de révélation, c’est sans doute qu’elle a pour vertu de rendre le monde visible. Et de fait, s’il est une chose que montre l’histoire de la peinture, du Caravage aux Impressionnistes, en passant par Vermeer ou Turner, c’est que, plus qu’un symbole, la lumière est d’abord le matériau essentiel du peintre – mais aussi de l’architecte et du sculpteur. Condition nécessaire de la visibilité, la lumière est l’instrument des arts visuels. Devenue manipulable avec l’invention de l’électricité, il était inévitable qu’elle devînt un matériau, voire le matériau privilégié d’artistes réfléchissant sur leur medium artistique, mais aussi sur les questions de la perception.
Après trois longs entretiens d’artistes ayant marqué l’histoire de cette autonomisation de la lumière comme medium artistique (Robert Irwin, Anthony McCall, Yann Kersalé), ce recueil se propose de présenter et d’analyser quelques-unes de ces pratiques artistiques, de reconstituer leur genèse, d’en décrire les présupposés et les conséquences esthétiques. Dans un premier temps, l’exemple de peintres et de photographes, montre comment l’intérêt pour la lumière a envahi et modifié les pratiques d’artistes importants du dernier xxe siècle. L’exploration picturale d’Alexander Hollan, les recherches scientifiques de Charles Lapicque, l’évolution de Lucio Fontana, la poursuite de la lumière hors de la peinture qui est celle de Soulages à Conques, rendent sensible la manière dont la lumière s’impose comme un matériau véritable étudié pour ses qualités propres.
Revue d'études esthétiques
Caractéristiques détaillées
Papier (broché)
- Nombre de pages : 276
- Dimensions (l x p) : 17x24,5 cm
- ISBN : 978-2-35311-018-6
- ISSN : 1265-0692
- Version : édition n°1
- Parution : 2010
- Prix : 19€
- Épuisé
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